Empoisonnement, vi0l: « Ce quatuor maléfique du PCRN qui a ‘’ tué ‘’ Mirabelle Lingom ! »
La jeune Mirabelle Lingom est morte lundi dernier,
6 Septembre 2021, à l’hôpital de
la Cité des Palmiers de Douala. Avant de passer de vie à trépas, la jeune fille
avait engagé un combat qui ne fut pas sans péril : faire éclater la vérité
et laver son honneur suite à l’affaire de sextape dans laquelle elle avait été
injustement impliquée.
Dans une sortie sur sa page facebook, Boris Bertolt accuse ces hommes, membres
du PCRN, qui ont socialement anéanti Mirabelle, avant de l’achever,
littéralement.
Afripulse vous propose l’intégralité de la sortie du lanceur d’alerte.
C’était une jeune fille de 25 ans issue de classe sociale
des défavorisés mais qui croyait en un avenir plus radieux. Elle avait achevé
une formation et effectuait calmement de petits boulots pour survivre en
attendant son intégration.
Du jour aux lendemains, elle s’est retrouvée sous les
feux des projecteurs. Quatre individus méchants. Des voyous. La racaille. Des
hommes sans foi ni loi: Julien Bapes Bapes, Jean Louis Batoum, Fritz Messey
Messey, Clotaire Nguedjo ont volontairement traîné le nom de cette jeune dame.
En dépit de toutes alertes qu’ils ont reçues dès le départ, dans leur
entreprise de diabolisation, de destruction de cette jeune dame, ils n’ont eu
aucun remords.
Mirabelle Lingom a été jeté à la vindicte populaire. Sa
dignité bafouée. Son honorabilité détruite. Ils ont tué cette jeune damé
socialement. Allant jusqu’à dans sa famille qui l’hébergeait qu’il s’agissait
bel et bien d’elle. L’accusant de « comploter avec les Bamileke ». Mirabelle du
quitter le toit où elle vivait.
Quelques jours après, elle a été violée par des individus
non identifiés qui lui ont clairement savoir qu’il s’agissait « de la fille
dont on parlait sur les réseaux sociaux ». Ça c’était sa mort physique. Son
corps a été souillé. Son âme salie. Ses violeurs l’avaient jeté en plein
goudron. Et ce soir là, elle a voulu se suicider n’eut été l’intervention des
riverains.
Mirabelle avait déposé plainte. D’abord au commissariat
central de Logbessou. Pendant près de trois semaines, elle n’obtiendra rien.
Jusqu’au moment où nous décidons de récupérer ce dossier lui venir en aide.
Même l’Etat qui était censé la protéger l’a abandonné.
Puis vint la plainte à la légion de gendarmerie de
Bonanjo. Une procédure sciemment ralenti par un enquêteur DEMANOU Tiwa Brice
FLAVIEN qui prenait un malin plaisir à traiter ce dossier sans diligence. N’eut
été la pression. La confrontation n’aurait jamais eu lieu.
Plus grave, alors que ce n’est pas leur travail d’établir
la culpabilité des accusés, les gendarmes de Bonanjo s’arrogent le droit de
manœuvrer pour demander à Mirabelle de renoncer aux poursuites judiciaires
contre les quatre voyous. Elle refuse et les informent qu’elle souhaite que le
dossier soit transmis chez le procureur. Ces gendarmes sortent une nouvelle
carte: Fritz Messey porte plainte contre Mirabelle. Or, seulement le passage de
cet homme sans foi ni loi à l’émission B- NEWS permettait déjà d’établir sa
culpabilité. Les gendarmes ont assassiné juridiquement Mirabelle qui croyait
qu’elle pouvait les protéger.
J’ai senti qu’il y avait un truc qui n’allait pas dans
cette affaire et j’étais déjà en train de vouloir passer à la phase supérieure.
J’avais personnellement appellé un grand frère magistrat. Je lui ai clairement
fait le résumé de la situation et il m’a rassuré que les gendarmes ne pouvaient
pas enterrer ce dossier et qu’il sera transmis chez le procureur. C’était
jeudi.
Mercredi dernier, j’ai échangé avec Mirabelle au
téléphone. Elle était pleine de joie. Déterminée. J’étais content
personnellement de voir une jeune fille qui croyait être seule donner le
sentiment de vivre. A travers quelques contacts personnels, depuis plusieurs
semaines, elle bénéficiait d’une assistance. Elle revivait.
La nouvelle de son décès m’attriste et m’afflige.
J’espérais que nous pourrions montrer à ceux qui n’ont pas les moyens, aux
pauvres, aux orphelins, aux démunis qu’ils peuvent vivre. Qu’ils peuvent être
protégés et qu’ils doivent faire confiance aux institutions. J’ai le sentiment
de m’être trompé. D’avoir loupé quelque chose. Mirabelle ne devait pas mourir.
Repose en paix jeune dame.
Boris Bertolt
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