Rebondissement ! Martin Camus reconnait (enfin) avoir eu des rapports sexuels avec Malicka dans son bureau !
Incarcéré à New-Bell en même temps que son acolyte
Wilfred Eteki dans le cadre de l’affaire de la sextape, Martin Camus avait
toujours réfuté avoir participé aux ébats sexuels filmés dans son film. Dans un récent récit, Boris Bertolt fait des révélations sur les dessous de son
entrevue avec les enquêteurs.
Lecture.
Jusqu’à ce jour, ni les enquêteurs et encore moins les
magistrats n’ont la vérité dans l’affaire Martin Camus Mimb. Hier, l’audience
était présidée non pas par le juge à qui avait été confié l’affaire dès le
départ, mais un nouveau juge.
Raison invoquée : l’ancien juge est allé en congé et
ses dossiers ont été confiés à d’autres personnes. Il faut déjà savoir qu’il y
a dans cette affaire deux procédures. La procédure liée à la citation directe a
été renvoyée au 26 août 2021 pour paiement de la consignation de 40000 FCFA et
ouverture des débats.
La plainte à la police judiciaire a été renvoyée au 3
août 2021 pour réquisitions du ministère public sur la demande de libération
provisoire. Mais déjà hier, les avocats de Martin Camus Mimb et Wilfried Eteki
ont déposé une requête en habeas corpus en nullité de procédure pour obtenir la
libération de leurs clients. Des requêtes de demandes de remises en liberté
dans un contexte où ni la famille de Malicka, ni les avocats, ni les policiers
et encore moins les magistrats ne savent pour l’instant ce qui s’est réellement
passé.
Rappelons ici que La loi du 21 décembre 2010, relative
à la cybersucrite et la cybercriminalité stipule en son Article 74*.- (1)
Est puni d’un emprisonnement de un (01) à deux (02) ans et d’une amende
de 1.000.000 (un million) à 5.000.000 (cinq millions) F CFA, quiconque,
au moyen d’un procédé quelconque porte atteinte à l’intimité de la vie
privée d’autrui en fixant, enregistrant ou transmettant, sans le
consentement de leur auteur, les données électroniques ayant un caractère
privé ou confidentiel.
Or dans cette affaire, il est établi que Martin Camus
Mimb et Wilfried Eteki ont effectivement filmé la jeune Malicka Bayemi et que
la vidéo a été mise en circulation sans son consentement. L’article 8 de
la même loi souligne qu’est puni d’un emprisonnement de six (06) mois à deux
(02) ans et d’une amende de 5.000.000 (cinq millions) à 50.000.000
(cinquante millions) F CFA le fait de divulguer des données nominatives
portant atteinte à la considération de la victime.
YVES BASSONG
Si jusqu’ici Martin Camus Mimb après avoir menti n’avoir pas
participé aux ébats sexuels dans son bureau a finalement reconnu son Mea Culpa,
il dément avoir diffusé la vidéo. Sa position est soutenue par celle de son
compère Wilfried Eteki qui a affirmé devant les enquêteurs de la police
judiciaire que c’est lui qui a envoyé les vidéos comme le témoigne les
procès-verbaux d’audition à la police judiciaire. Il a confié avoir envoyé les
vidéos à deux personnes : Martin Camus Mimb et un troisième larron, Yves
Bassong.
Qui est Yves Bassong ? Yves Bassong est le fils de Isabelle
Akounda Moneyang, aujourd’hui décédée mais ancienne ambassadeur du Cameroun
auprès du BENELUX et de la communauté européenne à Bruxelles de 1989 à 1986. La
mère de Yves Bassong, décédée le 9 novembre 2006 à Bruxelles était également
connue comme une proche de Paul Biya. Yves Bassong, qui réside actuellement en
Europe, entre la France et la Belgique est un ami de longues dates de Wilfried
Eteki. Plus, Yves Bassong connait bien la petite Malicka. Ils étaient voisins
de la maison construite à SOA par la mère de Malicka. Yves Bassong qui a
environ 50 ans a donc vu grandir la jeune Malicka.
Wilfried Eteki dans les éléments contenus dans les
procès-verbaux d’audition a donc confié avoir également transmis la vidéo à cet
Yves Bassong qu’il accuse d’avoir par la suite diffusé la vidéo. Problème :
Yves Bassong a quitté le Cameroun depuis cinq ans et affirme n’y avoir pas mis
ses pieds depuis trois ans. Contacté, il reconnaît effectivement avoir reçu la
vidéo, mais affirme que ses conseils lui ont demandé de ne rien dire tant qu’il
n’est pas saisi par la justice camerounaise. Mais, selon ses propres mots : «
il connait la vérité ». Laquelle ? au cours de notre échange il se braque et
confie simplement attendre « le bon moment pour s’exprimer ».
LA BELLE MYA
Il faudra donc encore attendre pour connaître la vérité.
Mais, elle peut se trouver quelque part : dans les téléphones de Martin Camus
Mimb et de Wilfried Eteki qui ont été saisi par les enquêteurs de la police
judiciaire. On y découvre qu’en réalité il n’y a pas seulement une troisième
personne, mais une quatrième personne qui se fait appelée « MYA ». Ni Wilfried
Eteki et encore moins n’ont mentionnés « MYA » pendant les enquêtes et les
auditions à la police judiciaire. Pourtant tous semblent connaître la vérité.
Ont-ils caché volontairement son existence ?
N’empêche que sur la base de l’exploitation des téléphones
de Martin Camus Mimb et Wilfried Eteki, l’on découvre que quelques heures après
le crime, un groupe whatsapp est créé. Ce groupe s’appelle : « TROP JACKS D ».
En résumé : « Trop de Jack Daniel » en référence à la bouteille de Jack Daniel
consommé au bureau de Martin Camus Mimb le jour du crime. Dans ce groupe figure
wilfried Eteki sous l’identité : « SM Wilfried » (Sa Majeste Wilfried) et
Martin Camus Mimb sous l’identité « Nsang Kong ». C’est Martin Camus Mimb
qui sonne l’alerte : « Wilfried, vous êtes dehors faites attention ». Réponse
d’Eteki : « OK ». Martin revient à la charge : « Mon nom est dehors. Ce n’est
pas sérieux. Qui d’autre a vu ces images ? ».
Les coups de fils circulent déjà à cet instant. La toile
s’embrase. Malicka est traquée dans la rue. Rentre chez elle, pleure et casse
son téléphone. Wilfried Eteki répond : « Aiie la salope à Bruxelles ». Puis il
ajoute : « On nie tout ». Rien de surprenant que Martin Camus Mimb ait donc nié
dès les premières heures du déclenchement de l’affaire. A camus Mimb d’ajouter
: « Il y a aussi la vidéo où vous êtes dans la bagnole ». Puis revient à la
charge : « C’est qui la salope ? » lance Martin Camus Mimb. Wilfried Eteki
répond : « MYA. Elle a dû balancer à des Kmer ». Pour aromatiser la
conversation, Eteki poste une photo d’une fille nue et belle qui serait « MYA »
et que Martin semble ne pas connaître.
Silhouette de mannequin, corps nu, brune, long cheveux à la
Jennifer Lopez, regard revolver traduisant l’innocence d’une lionne dans cette
forêt aux herbes courtes, MYA laisserait peu d’hommes indifférents avec son
regard aguicheur… Qui est donc la belle MYA ? (A suivre)
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