Affaire Malicka Lingom : L’un des accusés du meurtre de la jeune fille craque et déballe tout !
Le décès impromptu de la jeune Malicka Lingom a
suscité de vives émotions au sein de l’opinion camerounaise. Les circonstances mystérieuses de cette mort, font circuler depuis lors des bruits de couloirs selon lesquelles la défunte aurait été empoisonnée. Les présumés coupables, des proches de l’opposant Cabral Libii, président du PCRN.
La thèse de l’assassinat
de Mirabelle Lingom a donné lieu à moult théories au sein de l’opinion publique.
Des suspicions confortées par le fait que la victime, avait déposé une plainte
contre les mis en cause, quelques jours auparavant. Elle accusait ces cadres du
PCRN de viol, harcèlement et cybercriminalité.
Acculé de toutes parts, l’un des principaux accusés est sorti de sa réserve
pour donner sa version des faits.
Afripulse vous propose l’intégralité de la tribune de Jean Louis Batoum.
Le 21 juin 2021, alors qu’une affaire de sextape dans
laquelle les acteurs déjà connus battait son plein, une autre affaire toujours
de sextape, de mœurs est apparue dans les réseaux sociaux. Sauf que cette
dernière ne semblait émouvoir personne, même pas ceux qui se passent pour les
défenseurs des droits des femmes. Je constate clairement qu’à côté de ce
que l’autre fille a subit, les haineux permanents ont décidé de régler des
comptes à un adversaire gênant en faisant semblant de se préoccuper de la fille
concernée.
Je remercie au passage mon Président National l’honorable
Cabral Libii qui sous une communication avait fait mention des deux
affaires, même si cela n’avait plu aux adversaires.
J’avais donc remarqué une indignation sélective, et
directement j’ai commis une publication pour exprimer toute ma désolation, mon
indignation. (Voir capture d’écran). Quelques temps après ma publication, un
Ami et camarade, bref un camerounais s’était rapproché de moi via WhatsApp.
Ce dernier me fera donc savoir que l’actrice dans la sextape
était son ex, qu’il l’avait reconnue et qu’ils avaient échangé à propos, que
cette dernière était paniquée. C’est ainsi qu’en tant que parent, en tant
qu’humain , sachant que chez nous l’humain est au centre de nos préoccupations
, surtout qu’à plusieurs reprises nous avons agi dans le but de faire retrouver
le sourire à beaucoup, je me suis senti interpellé, toute mon attention
avait été retenue, nous avons continué l’échange.
J’obtins donc à la fin de notre échange WhatsApp le contact
de la concernée. C’est ainsi qu’après recoupement, je décide au
premier moment d’écrire à la » concernée » par WhatsApp, je me
présente, elle me lit. Ensuite, je décide également de l’appeler par voie
normale, Dieu merci j’ai la présence d’esprit d’enregistrer notre première
conversation téléphonique qui dure plus de cinq minutes.
Il faut préciser ici que le but de mon appel n’a
jamais été de savoir si c’est elle qui était dans la vidéo sextape, vu que
j’avais déjà la « confirmation » et confiance, sans oublier que l’on
ne peut s’y prendre de cette manière lorsqu’on est là pour apporter réconfort ,
mais aussi tout soutien moral, financier mais surtout de mettre
également à sa disposition avocats, juristes, psychologues. Parce que jusqu’à
ce moment-là , je suis convaincu que c’est elle en vidéo.
La concernée durant nos échanges téléphoniques se passera (à
raison peut être car ne m’avoir jamais connu) pour une autre personne au bout
du fil, d’ailleurs je la comprenais. Au bout de cet échange empreint de
convivialité et dans lequel je voulais rencontrer même un membre de la famille
au cas où elle ne voudrait pas, je réussis à obtenir d’elle un autre
rendez-vous téléphonique en soirée, le temps pour elle d’en parler avec sa
famille , me fera-elle savoir. (Audio disponible).
Ce même jour à 19 h, je rappelle, et toujours au bout du fil
la petite. Notre conversation téléphonique durera également près de six
minutes, également enregistrée avec soin. Pendant la conversation téléphonique,
elle me passera d’ailleurs quelqu’un d’autre avec lequel l’échange devenait
encore plus intéressant, et qui se présentait pour son grand frère
puisqu’à la fin, je réussis enfin à obtenir un rendez-vous physique le
lendemain à 10 heures du matin dans un lieu tenu secret.
Le lendemain, j’essaie d’appeler sans succès, ce qui me
trouble. Je me dis d’ailleurs à l’instant que mon coup de fil de la veille a dû
avoir un effet et du coup la petite doit se morfondre, souffrir dans sa chair,
doit avoir peur. C’est ainsi que je retourne chez son ex afin de pouvoir
retrouver son domicile ou celui de ses proches.
Pendant ce temps, je prends le soin de contacter quelques
avocats, quelques membres de la société civile avec lesquels je m’entends
(preuves disponibles). Je décide de me rendre au domicile. Arrivé je trouve une
maman d’un âge avancé, des enfants.
Je me présente, je laisse mon contact et je prends
celui du responsable de la maison. Trente minutes après, j’appelle le
responsable et ce dernier gentiment m’invite à retourner le voir, chose
que je fais immédiatement.
Je suis très bien reçu et nous avons un échange convivial.
Il faut noter ici que la petite était à son lieu de travail. On l’appelle et
elle nous donne un rendez-vous pour 22 heures du soir. À 22 heures, je suis de
nouveau au domicile parce que je tiens à l’aider et quelques minutes plus
tard, la petite arrive.
Je constate qu’elle ne ressemble pas à la fille
de la vidéo. Durant nos échanges elle me fera savoir qu’elle
sait d’où tout ça vient, et moi de lui dire également qui m’a informé. Elle
m’informe d’ailleurs qu’en sortant de chez elle en matinée, elle est passée par
le commissariat central numéro 2 déposer une plainte, qu’elle a remis la
convocation à l’intéressé et que le rendez-vous c’est lundi à 10 heures au commissariat,
il faut préciser que nous sommes vendredi. Je suis en colère contre celui qui
m’a donné l’information, je présente mes excuses à la petite et sa
famille et je me porte volontiers à l’accompagner au
commissariat.
Nous nous séparons à près de 23 heures en prenant
rendez-vous pour lundi. Je rentre chez moi, j’appelle son ex, lui fais savoir
qu’il s’est également trompé, peut-être qu’il a fait une
confusion, ou pas, mais que j’ai décidé d’accompagner la petite au
commissariat vu qu’elle lui a porté plainte. Je lui dis qu’il était très utile
de ne plus parler de cette affaire, de faire profil bas et de s’excuser
rapidement auprès de la petite.
Je fais de même avec les avocats et les personnalités de la
société civile déjà contactés, et je leur demande des excuses pour
le dérangement. (Preuves disponibles, certains sont même sur Facebook et
peuvent témoigner).
Le lundi, nous sommes au commissariat, la petite et moi,
sauf que le commissaire n’y est à cause d’une réunion de sécurité. Je
fais quelques temps en compagnie de la petite et lui demande de rester
attendre l’arrivée du commissaire partie pour une réunion de sécurité, car
j’avais d’autres obligations. Je demanderai d’ailleurs à la petite de
m’appeler après le retour du commissaire à son bureau.
Avant de nous séparer, je propose à la petite de faire
un démenti, je lui propose moi-même le texte de ce démenti, chose
qu’elle accepte vu qu’elle me regarde comme son grand frère et comprend
mes regrets. Nous convenons que je fasse aussi un démenti sur mon mur.
Nous décidons de commun accord de prendre des photos sur le mur du commissariat, dans le but de prouver effectivement que nous nous sommes vus .
À mon départ je lui laisserai d’ailleurs une aide
financière pour couvrir quelques besoins.
C’est ainsi qu’après notre séparation du commissariat, je
fais une mise au point sur ma page (voir capture) pendant qu’elle fait un
démenti sur la sienne. Vous constaterez que nos publications ont été
faites simultanément parce que c’était de commun accord. Il n’y avait
aucun problème entre nous. En fin de journée, vu qu’elle n’a pas fait
signe, je viens aux nouvelles sur ce qui s’est passé au commissariat.
C’est alors que je constate que la petite m’a bloqué
sur WhatsApp et les autres canaux de communication. Je suis glacé, et je
comprends à l’instant que mes adversaires politiques depuis 2017 l’ont
récupérée , car je lis déjà certaines publications allant dans ce sens.
Je retiens mon souffle et commence à regarder comment nous sommes mangés dans
toutes les sauces, mes amis et moi . Ces adversaires politiques menteurs
et manipulateurs par ailleurs ennemis de la nation l’ont récupérée, la
manipulent , pour la liguer contre mon parti. Était-ce nous seuls qui avions
parlé de cette affaire ?
D’ailleurs une journaliste d’équinoxe dit bien à son
camarade : dès que la police ou la gendarmerie les arrête, appelez-moi je
viendrai les filmer et faire la une du journal. Un matin, j’apprends par le
canal d’un de ces récupérateurs , un certain kuissu qu’elle a été
agressée, je me renseigne auprès de la famille avec laquelle les rapports sont
restés bons pour en savoir d’avantage, rien ! Cette dernière n’est pas au
courant de l’agression annoncée par kuissu sur Facebook et mise à notre compte.
Quelques jours après pendant que je sors d’un sommeil car étant rentré en
compagnie de mon épouse et plusieurs amis cités également dans cette affaire
d’un anniversaire bien arrosé, j’apprends, toujours par le mur Facebook
de ce même kuissu qu’elle a été agressée et violée en insinuant que
c’est par les militants du pcrn.
Quelques jours après, elle est trimballée dans des chaînes
de télévision virtuelles ( diaf TV) , des chaînes de radio ( équinoxe
radio) des chaînes de télévision (équinoxe TV regard social) , à la une des
journaux dites presse écrite ( le messager). Avec des titres terribles.
Après beaucoup de tapage médiatique où on nous menace, nous
insulte où on dit avoir saisi la justice, où l’on dit que le procureur a
transmis le dossier au commissariat central numéro 4 Etc, où on salit mon
parti, son illustre Président et ses Élus, mon camarade Poutine le Lion décide
de porter plainte à deux personnes pour diffamation à la brigade territoriale.
C’est alors qu’étant mis au courant, ils viendront également déposer la
plainte.
Nous sommes convoqués, auditionnés, nous apportons des
preuves. Quelques jours après, la confrontation. Durant celle-ci, la
petite reconnaîtra que Poutine n’est pas inclu dans l’affaire, que la plainte
faite à son insu a des chefs d’accusation qu’elle ignore.
Il y’a un échange dans lequel elle déclare qu’elle ne peut
en aucun cas nous accuser de viol. Elle demandera des excuses à Poutine.
Lorsque je lui demande pourquoi je suis accusé après ce
qu’elle et moi nous sommes dit, elle me fait savoir qu’on lui a dit que j’avais
fait un direct contre elle après l’avoir rencontrée, chose que je réfute en lui
disant que ce n’était pas possible à ce moment-là, vu que après l’avoir
rencontrée je l’ai personnellement accompagné au commissariat , que je l’avais
aidé à écrire le démenti, que moi-même j’avais fait une mise au point sur mon
mur Facebook .
Je lui ai rappelé mes excuses, excuses qu’elle avait
acceptées. En plus que je lui avais présenté mes excuses et contribué aux frais
du commissariat. Elle me dira également ce jour que certains de ses propos dans
les chaines de télévision et radios avaient été tronqués, qu’elle était
surprise de trouver que certains passages où elle parlait personnellement de
moi en bien étaient coupés. Ceci est d’ailleurs très vrai car certains
journalistes n’ont jamais voulu avoir notre version des faits , ils ont
toujours fait semblant.
Ce jour à la confrontation, l’arrangement à l’amiable est
évoqué car mieux vaut un mauvais arrangement qu’un bon procès, pas parce qu’une
affaire de diffamation est une grande menace ( diffamer suppose qu’on a la
bonne information et on est de mauvaise foi) , mais parce que ça prend du
temps et nous sommes d’accords. Elle sort du bureau de l’enquêteur en
compagnie de son avocat Me cheikh qui retrouvent son grand frère resté au
dehors avec nos autres amis et accompagnateurs. Ils vont se concerter dehors.
Lorsqu’ils reviennent dans le bureau de l’enquêteur elle dit
qu’elle a besoin de quelques jours pour se décider disant que les
nuits portent conseil. D’ailleurs Me cheikh dira à l’enquêteur qu’il y aura
arrangement à l’amiable et qu’il mettra même son étude à disposition pour cela.
Il peut affirmer. Pendant ce temps, l’un de nos amis resté en externe avec le
grand frère s’entendent, s’échangent les contacts. Ce jour nous sortons
de la salle dans une très bonne ambiance et nous nous séparons.
À propos de l’arrangement à l’amiable, durant ce weekend là,
plusieurs coups de fils sont échangés entre notre ami et le grand frère de la
petite (je vous épargne le contenu, mais les opérateurs économiques sont là).
Après tout ceci, Nous sommes simplement surpris de l’annonce à travers
Facebook par l’un des avocats n’ayant même pas assisté à la
confrontation, que l’arrangement à l’amiable n’aura plus lieu. Nous
restons à l’attente de la suite et, Quelques jours plus tard, alors que
je prenais mon repas, comme un couperet, je lis les annonces de la mort.
Je suis dépassé, déplumé, abattu, affaibli, j’ai
immédiatement joint sa famille, c’était vrai ! Une rumeur persistante fait état
de ce qu’elle aurait décidé d’abandonner les poursuites, mais que l’un des
avocats lui aurait dit qu’en cas d’abandon après tout ce qu’ils ont fait, elle
devait lui payer 5 millions d’honoraires. Ou allait-elle pendre ce montant?
Ma très chère petite sœur, fille, Compatriote, de là où tu
te trouves tu me lis. Tu sais tout l’amour avec lequel je suis venu vers toi.
Tu sais ce que nous nous sommes dis, tu sais que tu as eu tout mon soutien et
que nous étions proches avant que certains entre dans ta vie après avoir lu nos
deux démentis. Je suis triste, j’ai le cœur lourd et je te pleure.
Que la terre de nos ancêtres te soit légère.
Jean Louis Batoum.
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