Guinée: Après l’ONU, l’Union africaine et la CEDEAO réagissent à leur tour

L’Union africaine (UA) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeoa) ont condamné ce dimanche 5 août, le coup d’Etat intervenu en Guinée, et l’arrestation du président Alpha Condé au pouvoir depuis décembre 2010. Et évoquent des sanctions.


L’Union africaine (UA) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont condamné, dimanche, la prise de pouvoir par les armes en Guinée, demandant la libération immédiate du président Alpha Condé.

« Le président en exercice de l’Union africaine, Félix Tshisekedi, et le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, condamnent toute prise de pouvoir par la force et demandent la libération immédiate du président Alpha Conde », lit-on dans un communiqué publié sur le site web de l’organisation. Le Congolais et le Tchadien invitent, par ailleurs, le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union à se réunir d’urgence pour « examiner la nouvelle situation » en Guinée et « pour prendre les mesures appropriées aux circonstances ».

Selon Africa Intelligence, après le coup d’Etat en Guinée, les présidents de la Cedeao multiplient aussi les consultations informelles et préparent un sommet extraordinaire pour statuer sur l’attitude à adopter vis-à-vis des putschistes et mettre en place d’éventuelles sanctions.

La CEDEAO exige le respect de l’intégrité physique du président Alpha condé et sa libération immédiate et sans condition, demande aux forces de défense et de sécurité de demeurer dans une posture républicaine et exige le retour à l’ordre constitutionnel sous peine de sanction. 

Les forces spéciales guinéennes dirigées par le commandant Mamady Doumbouya ont annoncé ce 5 septembre le reversement du président Alpha Condé. Il a été arrêté au sein du Palais présidentiel.

Dans une déclaration, l’officier Mamady Doumbouya, justifie ce coup de force par la situation de crise socio-économique qui frappe le pays.

Les mutins ont annoncé la dissolution du gouvernement, de l’Assemblée nationale, et la fermeture des frontières terrestres et aériennes.


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