‘’ Pourquoi on n’a pas de cou*lles ? Pourquoi on est tous castrés ? ‘’ Petit Pays gueule contre le régime !
C’est un vrai cri de cœur
que l’artiste Petit Pays a lancé à l’encontre des autorités, face à la
pérennité de la crise anglophone qui continue de décimer les régions du
Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays. A cela s’ajoutent la misère des populations, la pauvreté, le chômage, et le climat de violence
qui règne jusqu’au sein des foyers, et dans tous les secteurs.
Excédé, Petit Pays prône le réveil des consciences, avant qu’il ne soit trop
tard.
Dans une récente sortie, Rabbi fustige le laxisme des
autorités et leur manque d’engagement envers la population camerounaise, qui
sombre dans le chaos.
‘’ Les camerounais sont tristes et malheureux, ils ne
sentent pas chez eux , c'est pour ca qu'ils quittent le pays",
constate-t-il avant d'ajouter qu'il se peut que les Camerounais payent pour une
grosse faute qu'ils ont commis contre à une personnalité du pays.
Il fait allusion à Amhadou Ahidjo, le premier président du Cameroun qui était
forcé à l'exil mais qui va finalement décéder, inhumer au Sénégal ainsi que son
épouse. Aucune cérémonie officielle pour rendre hommage à cet illustre disparu.
"Nous sommes tous en train de payer pour ça", précise Petit Pays.
"On a tous trahi Ahidjo. Je pense qu'il faut faire table rase, il faut se
pardonner. Ce qui est sur, il y a un probleme. Tant que cela ne change pas, il
n'y aura des rebellions", dit-il avec une once de chagrin dans la voix.
Pour Rabbi, " il faut que Moïse vient de nous sauver; il y a pas de leader
qui peut changer les choses. Tout le monde vit d'une manière hasardeuse. Chacun
essaie d'avoir des papiers étrangers et quitter le pays". Ce qu'il ne
trouve pas normal et pourtant dit-il, le Cameroun détient un sol très riche et
des cerveaux à l'étranger et qu'il faut que les gouvernants travaillent sur le
retour de ces ressources de l'extérieur pour reconstruire le pays.
Ce n'est pas la première fois que Petit Pays monte au créneau pour critiquer le
régime en place ou appeler à un changement politique. Ce qui lui a d'ailleurs
coûté une convocation en décembre 2020 chez Laurent Esso, le ministre de
la Justice.
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