Un infirmier viole une patiente atteinte de Covid; un jour après elle décède

Après avoir été violée par cet infirmier indien de 40 ans, la victime est décédée 24 heures plus tard. Une patiente, une femme de 43 ans anonyme, a dénoncé l’agression à la police avant que son état de santé n’ait commencé à décliner. Les médecins de l’hôpital l’ont mis sous respiration artificielle. Elle est morte après quelques heures. L’infirmier aurait également violé un membre de l’établissement il y’a trois ans et a été suspendu une fois pour avoir consommé de l’alcool. Le groupe des victimes d’une catastrophe gazière qui a eu lieu en 1984 et a tué 15000 personnes a déclaré que la famille de la femme n’était pas au courant des faits. Si cette femme est morte après son agression, cette médecin a su l’empêcher en mordant la langue du violeur. 

Indigné, le groupe de défense des victimes de cette terrible tragédie veut sensibiliser quand à l’histoire de la défunte violée par un infirmier qui avait déjà commis un crime sexuel. Ils ont écrit une lettre à l’hôpital gouvernemental. Sur ce document, ces derniers ont dénoncé la direction de l’hôpital qui aurait fait tout ce qui était en son pouvoir pour cacher « cet acte odieux et criminel ». Ils ont également ajouté que c’est pour cette raison que la famille de la victime de viol n’a pas été informée. Selon la police, elle leur aurait demandé de protéger son identité et n’avait pas parlé de cette agression à ses proches. « C’est pourquoi les informations n’ont été partagées avec personne sauf l’équipe d’enquête » déclare Irshad Wali, officier de police principal. Ceux qui défendent la jeune femme demandent l’installation d’un système de vidéosurveillance à l’hôpital. Ils réclament aussi que tout membre du personnel avec un passif d’agression sexuelle soit interdit d’exercer dans l’établissement. Dans ce dernier qui a subi une hécatombe, les patients sont plus susceptibles de mourir du coronavirus que d’autres patients.


Alors que la victime est morte après ce crime, les conséquences d’une agression sexuelle sont importantes et peuvent s’inscrire sur des décennies après l’évènement. Citées par Amnesty International, les séquelles du viol concernent la dimension physique. La victime peut souffrir de douleurs aigues, d’infections sexuellement transmissibles (IST) mais aussi d’autres troubles tels qu’une fatigue intense, des affections neurologiques mais aussi des maux gynécologiques. Le stress intense lié à cet évènement affecte durablement la victime. Les dommages qu’entraînent cette agression qu’il est difficile de transcender par la résilience revêt également un bouleversement psychologique. Si la victime n’est pas accompagnée, elle peut facilement souffrir d’anxiété, de stress post-traumatique, de dépression, de trouble obsessionnel compulsif, de sentiment de culpabilité, d’amnésie post-traumatique et de troubles du comportement alimentaire (TCA). Docteur Muriel Salmona parle également d’une réaction de la psyché des suites d’un viol. L’experte parle de l’état de dissociation, lorsque le cerveau ne peut gérer un niveau élevé de détresse et « disjoncte ». Le cortex, une partie du cerveau qui aide à prendre des décisions et l’amygdale, liée aux émotions se déconnecte. C’est cette dernière qui reste active et envoie des messages de terreur et de douleur sans être en pleine conscience de la réalité. C’est ce phénomène qui peut faire paraître une victime « indifférente » des évènements traumatiques qu’elle a subis. Des conséquences sociales peuvent également caractériser le viol car il peut, avec un repli qui le caractérise, provoquer une rupture avec la famille, un manque de confiance en soi et des difficultés professionnelles. Des éléments avec lesquelles la victime compose au quotidien et qui constituent un handicap sévère qui doit être accompagné médicalement ou par un thérapeute. 
Commentaires