« Maurice Kamto a passé huit ans au pouvoir à célébrer Paul Biya » AGIR se désolidarise du MRC
Le divorce est de plus en plus pressenti entre le
Mouvement pour la Renaissance du Cameroun de Maurice Kamto et le Mouvement AGIR
de Christian Penda Ekoka.
En effet, depuis l’éclatement du scandale de détournement de fonds de l’Opération
Survie Cameroun, les deux camps se
regardent en chiens de faïence.
Dans une récente sortie, le porte-parole du Mouvement AGIR crucifie Maurice
Kamto et fustige son manque de sincérité.
Dans une courte
sortie ce mercredi 2 juin 2021, d’Albin Michel Njilo, porte-parole du Mouvement
AGIR, de Christian Penda Ekoka, décrit Maurice Kamto, candidat malheureux à la
présidentielle d’octobre 2018 au Cameroun est-il un homme versatile ?
Dans sa tribune, il
énumère une série de faits qui montrent l’incohérence du tireur de pénalty.
« Maurice Kamto a passé huit ans au gouvernement. Huit années à
célébrer Biya. Je mets au défi quiquonque produira une seule note ou sortie de
Kamto critiquant Biya durant les huit années passes au gouvernement »,
dénonce Albin Michel Njilo.
Mrc
Par la suite, il ne
décolère pas. Ce dernier dénonce le silence du patron du Mrc en 2008 quand des
jeunes camerounais étaient dans la rue pour reclamer les meilleures conditions
de vie. À l’époque des faits, Kamto était ministre délégué auprès du ministre
de la Justice. « Je vais plus loin, une seule critique à la suite
du hold up électoral de 2004, ou encore lors des émeutes de février 2008 »,
poursuit-il, avant de demander aux militants du Mrc de laisser Penda Ekoka
tranquille.
« Alors
cessez de parler de Penda Ekoka, qui en 2016 a refusé de signer les motions de
soutien à Paul Biya, il était encore conseiller au Palais. Tous ses écrits et
vidéos sont disponibles. Aujourd’hui parce que porté par un groupe d’haineux,
ils croient pouvoir soumettre Penda à travers un rapport qui pourtant
existe depuis 3 mois sur internet. Vous qui ? Réveillez-vous. Jusqu’à parler du
pardon… », conclut Albin Michel Njilo, le porte-parole du mouvement
AGIR.
C’est le
désamour entre les deux alliés qui ont mené la campagne électorale de 2018 pour
renverser le régime de Paul Biya.
Notons que plusieurs alliés de longues dates avaient déjà quitté le navire du
MRC, déçus par l’incohérence du candidat arrivé deuxièmes aux présidentielles
de 2018.
Commentaires