L'heure est grave! Don Jazzy se prononce sur les accusations de viol concernant D'banj

Le producteur de musique, Michael Collins Ajereh, plus connu sous le nom de Don Jazzy, a réagi à la saga de viol concernant Dbanj.

Afripulse avait déjà rapporté qu'un gestionnaire de talents et recruteur de mannequins, Otunba Benjamin Ese, avait accusé Dbanj de violer son amie (Miss Seyitan Eunice Babatayo) en 2018. Le manager de talent a fait cette allégation après que Dbanj ait montré son soutien en demandant justice pour les victimes de viol via sa page Instagram.

L'affaire du viol ayant mis le feu aux médias sociaux:

Don Jazzy, qui était le partenaire de Dbanj à l'époque de Mo'Hits, s'est rendu sur le site de micro-blogging, Twitter, pour donner son avis sur la question, en disant qu'il est sûr que la vérité prévaudra toujours et que la loi protégera toujours la victime.

Ses mots : "Peu importe la durée d'un mensonge, la vérité prévaudra toujours. Le fait est que l'un d'eux est une victime et que la loi protégera cette personne. Je m'oppose fermement au viol et à toutes les injustices à l'égard des femmes, des enfants et de tous, y compris l'oppression. J'invite instamment toutes les victimes à s'exprimer et à se présenter dans les locaux appropriés.

"Il est également important que chaque personne accusée ait la possibilité de rétablir les faits. Pour la plupart d'entre nous, tout ce que nous avons, c'est la bonne réputation que nos parents nous ont donnée et nous devons la protéger et la léguer à nos propres successeurs.

"Ce cas particulier m'attriste mais je ne suis pas compétent pour enquêter ou juger cette affaire. J'implore la police de mener une enquête approfondie et les tribunaux de rendre justice".

Le directeur artistique qui a demandé au chanteur D'banj de retirer le poste l'a qualifié de violeur et s'est rendu sur sa page Instagram pour raconter comment D'Banj aurait violé son amie dans un hôtel de Lagos.

Ese a écrit : "Ce qui me déconcerte, c'est que vous ayez le courage de poster sur le viol. Le 30 décembre 2018, à Eko Atlantic, lors d'un événement appelé "splash off" qui était une fête entièrement blanche, Franklin votre manager a invité mon amie à la fête. En arrivant, Dbanj l'a vue et a envoyé quelques personnes pour lui parler, mais elle a refusé.

"Mon amie a quitté la fête et s'est rendue au Glee Hotel à Vi où elle a été logée par son ami Franklin car mon amie ne pouvait pas retourner sur le continent ce jour-là. Mon amie a reçu un appel d'Oyinda qui, à l'époque, sortait avec l'amie de Dbanj, lui indiquant la somme d'argent que Dbanj était prêt à dépenser pour elle s'il acceptait, mais mon amie a refusé l'offre parce qu'elle n'était pas intéressée.

"Dbanj a fait tout le chemin depuis l'hôtel Eko où il était logé et est descendu à l'hôtel Glee sur l'île Victoria à minuit 2h40 et a récupéré le double de la clé chez le réceptionniste, de toute évidence c'est Bbanj un putain de violeur de célébrités, on lui donnait un double de la clé, il est entré dans la chambre de mon amie et a menacé avec force de la faire sortir nue de la chambre, il a gardé ses doigts dans son vagin et l'a violée à plusieurs reprises.

"Mon amie pleurait et Dbanj a fait la sourde oreille, comme il est méchant et sans cœur ! Et aussitôt, il a fait que Dbanj est parti. Vous avez donc toujours le droit de poster sur Viol : cela fait deux ans que mon amie est traumatisée par cette histoire. Et comme hier, elle a menacé de se suicider, elle est tellement furieuse de voir un violeur comme vous poster ça.

Mécontent de cette accusation quelques jours plus tard, Dbanj a demandé à Mlle Seyitan Babatayo qui l'a accusé de l'avoir violée dans une chambre d'hôtel le 30 décembre 2018, de verser un paiement de 100 millions de nairas dans les 48 heures sous peine de poursuites judiciaires.

Dans une lettre pré-contentieuse signée par son avocat, le chef Mike Ozekhome (SAN) et adressée à l'avocat de Mlle Babatayo, Ojoge, Omileye and Partners, datée du 15 juin 2020, D'banj a également demandé que des excuses soient publiées dans au moins quatre quotidiens nationaux.

"Nous avons reçu l'instruction d'exiger et nous vous demandons donc ce qui suit : Que votre client présente des excuses sincères et se rétracte totalement de toutes les fausses allégations faites contre et concernant notre client", peut-on lire en partie dans la lettre.

No matter how long a lie lasts, the truth will always prevail. The fact is that one of them is a victim and the law will protect that person. I stand firmly against rape and all injustices against women, children and everyone including oppression. I urge all victims to speak out

— ITS DONJAZZY AGAIN😉 (@DONJAZZY) June 18, 2020