Troublantes révélations et grave accusations du tout premier séparatiste et l’homme qui a élu Sissiku Ayuk Tabe ! Voici les non-dits et tous les plans secrets des Ambazoniens !
Il s’appelle Dr
Success Nkongho, et ses récentes sorties rocambolesques défraient la chronique
dans tout le pays.
Ancien dirigeant ambazonien, il a aujourd’hui baissé les armes et dirige
dorénavant ses attaques vers les milices armées séparatistes qui sévissent dans
le NOSO.
Dans une interview exclusive, il déballe tout sur les dessous de la crise
anglophone, les nombreux crimes commis par les sécessionnistes et la clé du
retour de la paix dans les régions en conflit.
Le Dr Success Nkongho a accordé un entretien spécial à nos
confrères de l’Agence Cameroun Presse, et s’est exprimé à cœur ouvert sur les
non-dits de la crise anglophone.
Ce théologien qui se présente comme le premier activiste pour l’indépendance
des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, a décidé d’abandonner la guerre et
de rallier la cause des militants de la paix au Cameroun.
Il accuse ainsi les combattants ambazoniens de s’être
perdus dans leurs objectifs premiers, et d’être à l’origine de plusieurs
catastrophes, dont entre autres, le grave incendie de la SONARA.
C'est lui d'ailleurs qui lancé l'information selon laquelle la Fondation Ayah se servait des dons reçus pour venir en aide aux rebelles séparatistes.
Nous vous proposons l’intégralité de cette interview :
‘’ Comment peut-on présenter le Dr Success Nkongho ? Qui
est le Dr Succes ?
Je m’appelle Dr Succes Nkongho. Je suis de la nationalité Camerounaise.
Précisément je viens de la Manyu, arrondissement de Eyumudjock. Je suis
théologien. Et par ailleurs, je suis entrepreneur. J’ai une entreprise qui fait
dans les travaux publics (routes, ponts et chaussées, b'timents.). J’ai aussi
deux écoles, une école de théologie et une école primaire et secondaire. Je
suis marié et père de cinq enfants.
Pourquoi vous êtes-vous engagé dans la bataille de l'Ambazonie ? C'était
quoi vos motivations à l'époque ?
Ce qui m’a poussé à m’engager, ma motivation pour entrer dans la bataille de
l’Ambazonie, c’était une passion de défendre les gens marginalisés, surtout mon
peuple. C’est le jour où j’ai vu les avocats être maltraité à Buea, ça m’a
traumatisé. Les avocats sont ceux qui portent la voix des faibles et la façon
dont ils ont été traités m’a traumatisé. Et c’est ce jour que j’ai décidé de
m’engager dans cette crise animée par cette passion pour la justice.
« C’est moi qui ait fait nommer Sissiku Ayuk TABE… »
Quel rôle avez-vous joué dans la crise en tant que général de troupes ?
Premièrement, je suis le premier activiste anglophone qui a créé le premier
groupe de défense à Ground Zero. On appelait ça EYUMODJOCK SELF DEFENSE FORCE.
Et ça a inspiré des milliers de personnes. C’est nous qui avons ouvert les yeux
de plusieurs de jeunes à penser à défendre le territoire avec les armes. Aussi
c’est moi qui aie nommé Sissiku Ayuk Tabe pour être leader de l’Ambazonie.
Personne ne le connaissait. Nous étions à une réunion à Lagos où nous étions
36. Sissiku Ayuk Tabe n’était pas présent, mais il s’était fait représenté par
une autre personne. Quand était venu mon tour de nominé celui qui devait être
leader, j’ai cité le nom de Sissiku et les autres dans la salle ont confirmé. C’est
alors qu’il est devenu président de l’Ambazonie.
Pourquoi avez-vous décidé de sortir de la guerre ?
J’ai quitté cette guerre parce que, je n’avais pas commencé cette guerre avec
l’invitation de quelqu'un. C’est par ma propre décision que j’y suis entré et
c’est par ma propre décision que je suis quitté.
De deux, j’ai décidé de quitter cette guerre parce que, je ne peux pas faire
partie d’une guerre où on viole toutes les lois internationales : couper les
têtes des gens, couper les doigts des gens, couper les pieds des gens. Je ne
peux pas faire partie de cette guerre. Je suis un homme de conscience, il y a
des choses que je ne peux jamais faire dans ma vie malgré ce que j’espère avoir
comme bénéfice.
J’ai quitté cette guerre parce que les armes que nous avons obtenues, on les a
utilisés pour se tuer entre nous au lieu de défendre notre territoire ;
J’ai quitté cette guerre parce que ça a créé la division entre nous les
anglophones ;
J’ai quitté cette guerre parce qu’on luttait au départ pour la démocratie, pour
l’expression des opinions libres. Mais je constate que l’Ambazonie veut imposer
son opinion à tout le monde par les armes et l’intimidation. Je ne peux pas
faire partie d’un peuple qui empêche la libre expression. A ce sujet
d’ailleurs, la république du Cameroun est mieux que l’Ambazonie. A la
république du Cameroun, il y a au moins un degré de liberté d’expression. Or en
Ambazonie tu es obligé de penser comme ils pensent, de parler comme ils
parlent, sinon on va couper ta tête, ton doigt ou s’en prendre à ta famille.
Certains hôpitaux comme l’hôpital de Kumba a été brûlé par nous. Et le Général
Divine qui est mort l’autre jour, c’est lui qui a brûlé l’hôpital de Kumba.
Je ne peux pas être dans une guerre où on détruit les institutions.
Qu’avons-nous gagné à détruire la SONARA et la CDC. Pourtant nos frères t nos
sœurs qui travaillaient là-bas ont perdu leur travail et sont aujourd'hui
devenu un fardeau pour nous. Cette guerre est devenue les affaires pour
plusieurs, qui utilisent ça pour se faire de l’argent et devenir riche,
augmenter leur grade politique
J’ai quitté cette guerre parce que, nos gens utilisent cette guerre pour les
règlements de comptes entre voisins, pour intimider la population, violer des
filles, kidnapper les gens et demander l’argent de rançon, arracher les champs
de café de cacao, les voitures, les femmes des gens…
Il y a des gens qui n’étaient rien du tout, mais la guerre les a rendus
populaire et riches.
Vous avez fait des déclarations graves, dénonçant le rôle de la fondation
Ayah dans le transport des armes. Racontez-nous comment ça se passait ?
Vous n’ignorez pas que Ayah Paul Abine et sa fondation sont les mêmes
personnes. Lui et sa fondation sont des Ambazoniens, ils sont les partenaires
de l’Ambazonie, ce sont les facilitateurs de l’Ambazonie. Vous rendez vous
compte que les balles perdues ont déjà pris presque tous ceux qui se baladent
dans les brousses, mais ça n’a jamais touché Ayah Paul Abine et sa fondation
même par accident. Dites-vous que c’est entre eux.
Sachez que l’argent qu’on met dans le compte de Ayah Fondation, est de l’argent
que Ayah Fondation utilise pour aider les soldats, prendre soin de leurs
familles, les soigner quand ils sont malades et acheter les armes. Ils sont
partenaires. Ayah Fondation est une organisation politique et terroriste qui
n’a aucune passion pour aider les gens. S’ils avaient cette passion, les
avez-vous vu à Bafoussam, ou dans les autres catastrophes dans le reste du pays
? Quelle est cette passion qui se limite à une zone spécifique ? C’est parce
que c’est le semblant.
Le président de la fondation Ayah a donné ce jour une conférence de presse pour
démentir vos propos. Quels commentaires vous pouvez faire ?
Il est en train de souffler son dernier souffle car il sait qu’on l’a exposé et
on va l’exposer plus que cela. Il exprime juste sa frustration parce que la
vérité est sortie
« J’ai le secret des ambazoniens … la paix reviendra »
Comment peut-on sortir de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ?
On peut sortir de cette crise par un dialogue inclusif. On commence par la
relaxe des tous les prisonniers politiques Ambazoniens y compris Sissiku et son
équipe, ainsi que toute autre personne dans les prisons et centre de détention
dans le pays. Après les avoir libéré on sort la présence de l’armée dans les
rues des villes anglophones. Après cela on invite tous les acteurs, inclus les
fédéralistes sur la table de discussion pour tirer au clair cette affaire. Les
Ambazoniens croient qu’ils ont le monopole de la décision sur la situation du
Sud-ouest et Nord-Ouest et pourtant dans ces régions, il y a de nombreux
citoyens qui ne veulent pas la division de ce pays.
Quel message adressez-vous aux Camerounais ?
Ce que je peux dire aux camerounais c’est de rester calme, c’est que la paix
reviendra dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Je suis en train de travailler
nuit et jour. Joué ma part de rôle pour restaurer la paix dans nos régions. Oui
David était trop petit, il n’avait pas l’expérience dans la guerre. Mais c’est
lui qui a mis le dos de Goliath au sol. Je peux être petit, mais le Dieu que je
sers, les idées que j’ai ne sont pas petits.
Quand on va mettre en œuvre ces idées, cette crise ne sera plus qu’une
histoire. Je connais le secret des ambazoniens, je connais les entrées et les
sorties, je connais leur début et leur fin. J’ai la clé des ambazoniens. J’ai
commencé à les attraper. Et eux-mêmes ils savent que ma position aujourd’hui va
mettre fin à ce qu’ils appellent la révolution.
Dr Success Nkongho, merci d'avoir accepté cette interview
Que Dieu bénisse le Cameroun, que Dieu bénisse le Chef de l’Etat, que Dieu
bénisse le général EKO EKO, que Dieu bénisse le Premier Ministre, que Dieu
bénisse Mr Elie Smith, que Dieu bénisse le Cameroun merci.
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