Jean de Dieu Momo réclame le Prix Nobel de la Paix pour Paul Biya !
L’ancien pourfendeur du régime d’Etoudi et actuel
Ministre délégué auprès du Ministre de la justice, ne tarit pas d’éloges envers
le Président de la République Paul Biya.
Pour Jean de Dieu Momo, les manœuvres du Chef de l’Etat camerounais pour la
paix et la stabilité ne sont pas reconnues à leur juste valeur.
Raison pour laquelle il revendique que le Prix Nobel de la Paix lui soit
discerné.
A en croire le fervent ‘’bouclier’’ de Paul Biya, le
Président de la République est bien ‘’ trop modeste’’, mais devrait à juste
titre prétendre au Prix Nobel de la Paix, décerné chaque année à ‘’ la personnalité ou la communauté ayant le
plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à
la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la propagation des
progrès pour la paix’’.
Ainsi, en considération les grands moyens mis en œuvre par
Paul Biya dans la résolution de crise anglophone, Jean de Dieu Momo estime que
le prestigieux prix revient de droit au locataire d’Etoudi.
Toutefois, du fait que les conflits anglophones ont été
reconnus comme étant ‘’ la crise la plus mal gérée dans le monde’’ par l’ONU, ces
arguments sont-ils plausibles ?
Aux observateurs d’en juger…
Nous vous proposons l’intégralité de la tribune libre de
Jean de Dieu Momo :
Je puis vous assurer
qu’il n’est pas demandeur. C’est quelqu’un de modeste. Mais nous, nous sommes
demandeurs. Parce qu’il le mérite. Je pense que le Prix Nobel serait une moindre
récompense. Les Obama l’ont eu, qu’est-ce qu’ils ont fait pour mériter le Prix
Nobel de la Paix ? Par rapport à ce que le président Paul Biya a fait pour son
pays, pour le Cameroun? Ce pays qu’il a pris dans les mains comme un œuf et
qu’il a porté comme sa croix contre vents et marées malgré toutes les
conjonctures internationales défavorables, je pense qu’il mérite le Prix Nobel
de la Paix. D’autant plus que, que ce soit la crise anglophone, que ce soient
toutes les crises que le Cameroun a traversées, la crise économique etc, le
président de la République a protégé son pays et a protégé son peuple. Sa
philosophie est inscrite en lettres d’or dans son livre « pour le libéralisme
communautaire ». C’est la construction d’une conscience nationale débarrassée
du repli identitaire, débarrassée du tribalisme-ethnofascisme caverneux et
primitif. Il veut construire une nation et nous devons aider ce monsieur-là. La
moindre récompense que nous pouvons lui donner, et ce sera encore insuffisante,
sera le Prix Nobel de la Paix. Mais dans nos cœurs, nous devrons lui édifier
une tour plus grande que la tour de Babel ‘’
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