La beauté un cadeau empoissonné ! Les 7 péchés capitaux de la beauté

La beauté a des avantages, mais aussi bien des inconvénients. Parce qu’être belle, c’est risquer d’attirer la jalousie, voire la haine des autres femmes d’un côté, et de l’autre d’attirer le regard des hommes : regards pesants, oppressants voire même pervers, si ce n’est parfois violents.

La beauté comme un cadeau empoisonné car l’injonction paradoxale qui l’enrobe est intenable : sois belle mais surtout ne jouis jamais de ta beauté. Je suis belle, mais pour les autres seulement. Si j’aime ma beauté alors je suis narcissique, vaniteuse, j’en deviens moche. Dans les Walt Disney de mon enfance ou même les comédies romantiques pour femmes désespérées, l’héroïne est toujours très belle mais « sans le savoir ». Elle est grande, fine, élégante, gracieuse, parfaite…Mais « sans faire exprès ». Elle suscite le désir sans s’en rendre compte. Cela émane d’elle, sans qu’elle ne fasse rien.


1- L’orgueil : d’en faire trop, on évitera
La beauté est un sentiment complexe. Et force est de constater que se sentir belle, c’est parfois avoir le sentiment d’avoir fait TOUT ce qu’il fallait. Erreur. Quand on en fait trop, souvent, on fait mal. Et le pire, c’est qu’on est contente de soi. Alors on laisse son orgueil de côté et on accepte de ne pas tout faire parfaitement.

En plus, les tendance make up s’allègent et font, de plus en plus, dans le minimalisme. Exit le too much (rouge à lèvres mat, teint parfait et smoky noir), on décide de se faire belle en valorisant ce qu’on sait faire et aussi ce qu’on a de mieux. Une bouche pulpeuse ? On opte pour un rouge glamour et on oublie le maquillage des yeux. Une peau de pêche ? On mise sur un teint parfait et un make up nude. Une cascade de cheveux ? On les met en valeur avec un maquillage light. En gros, on adopte une mise en beauté maitrisée sans être figée.

2- L’avarice : sur son budget beauté, on ne mégotera pas
Évidemment, l’idée n’est pas de se ruiner, tout le monde n’a pas le même budget en matière d’achat cosmétiques. Mais le mieux est quand même de bien répartir ses dépenses. Certains produits petits prix sont de qualité et peuvent tout à fait rentrer dans notre vanity. Mais d’autres ne supportent pas la médiocrité et, forcément, le prix grimpe. Mais, franchement, le mascara cheap qui nous fait un œil de panda puis qui sèche en trois jours, le vernis qui se craquelle, le fond de teint qui coule ou le rouge baveux sont à fuir absolument. Gonfler sa boîte à maquillage, c’est bien. Avec des produits de qualité, c’est mieux.

3- L’envie : se recentrer sur soi, on essayera
La beauté est un monde parfois cruel. Les archétypes qui ne changent guère, la recherche de corps parfait, les tendances qui se succèdent… Un véritable tourbillon d’images qui peut provoquer, in fine, de véritables complexes. Alors on arrête de lorgner sur la nana d’à côté et on se concentre un peu sur soi. On fait la paix avec ses défauts (oui, plus facile à dire qu’à faire) qui n’en sont parfois pas et on appuie sur ses qualités. On shoppe les produits qui nous conviennent et pas ceux que la beautysta de service a adoptés et surtout on suit ses propres envies sans chercher ailleurs si l’herbe est plus verte.

4- La colère : ne pas savoir tout faire, on acceptera
Coloration à domicile, pose de faux cils, épilation à la cire, smoky hypnotique ou tresse poisson, notre routine beauté est parfois compliquée et demande du savoir-faire et de la patience. Pour peu que l’on soit un peu pressée, ça peut vite se transformer en crise de nerfs surtout quand le résultat n’est pas au rendez-vous. Mais inutile de bouillir. Il est évident qu’on ne peut pas savoir tout faire.

Alors, déjà, on consolide ses acquis. Pro de la couronne tressée, on tente des variantes pour se faire la main. Ensuite, au lieu de s’exciter sur un make up compliqué et de s’acharner à coup de coton imbibé de démaquillant, on apprend. Comment ? Grâce aux tutos qui fourmillent sur le net (on est bien placé pour le savoir) et en lisant des interviews de pro qui souvent donnent de très bons conseils.

5- La luxure : l’excitation de surconsommation, on bridera
Nouveaux produits, pub séduisantes, packaging sublimes : le marché beauté regorge de mille et une choses plus attirantes les unes que les autres. On a très vite envie de tout acheter et on est super excitée à l’idée d’avoir le topcoat velvet avant tout le monde. Sauf que souvent excitation rime avec déception. Et le topcoat s’avère une catastrophe. Ou alors on achète et finalement on finit toujours par utiliser les mêmes produits. Alors, on passe par la douche froide de l’esprit et on se calme. On s’offre ce dont on a besoin plus un petit bonus quand on a vraiment un coup de cœur.

6- La gourmandise : une alimentation saine, on ne sous estimera pas
Et ça vaut dans les deux sens. Se nourrir de fast-food tous les jours est une cata mais s’infliger un régime inadapté et super restrictif est tout aussi dangereux. On adopte donc une alimentation saine pour une santé de fer. Cela paraît évident mais que celle qui n’a jamais avalé un paquet de Pim’s en intégralité en l’espace de 2 minutes nous jette la première pierre.

Menu possible : on commence déjà par ne pas zapper le petit dej, hyper important : boisson chaude + yaourt + fruit + pain beurré. À midi : entrée crudités ou bol de soupe + plat volaille ou poisson, légumes et féculents cuits + laitage + fruit. Le soir : on peut zapper les féculents si on fait attention et opter pour un combo viande maigre + légumes. Sinon soupe + féculents. Et au dessert, on se fait plaisir.

Il va sans dire qu’il faut aussi boire beaucoup d’eau (1 litre par jour).

7- La paresse : sur les gestes simples, on ne lésinera pas
Il est des petits détails qui font la différence. Et qui, en plus, sont simples et rapides à réaliser. Alors, autant les mettre à profit pour rester au top côté beauté. Hydrater sa peau avec une crème de jour, retirer le vernis qui s’effrite, gommer sa peau une fois par semaine, traquer les poils qui repoussent. Voilà des petites choses ultra basiques qui ont leur importance.

Même si on n’est pas une pro, on se contente du minimum et déjà ce sera beaucoup. Alors, on zappe la fainéantise sans chambouler ses habitudes ni vider son compte bancaire. Finalement la beauté, c’est pas si compliqué.

Commentaires