Garde Pénitentiaire décapitée à Bamenda : le REDHAC scandalisé par le mutisme des autorités, demande des comptes à Paul Atangana Nji !

Ces faits d’une violence inouïe sont presque passés inaperçus au Cameroun, et semblent être aussi promptement enterrés,  que les restes de la victime, la dénommée Ayafor Florence.
En ce jour coïncidant avec la cérémonie de lancement du Grand Dialogue au Palais des Congrès, la gardienne de prison a été retrouvée sauvagement assassinée.
Toutefois,  depuis lors, comme le dénonce le Réseau de Défense des Droits de l’Homme en Afrique Centrale, aucune démarche n’a  été effectuée par le gouvernement camerounais pour que la justice soit rendue.

Ce lundi 30 septembre 2019, la ville de Bamenda, dans la région du Nord- Ouest, se réveille dans l’horreur, suite à la découverte macabre d’un corps décapité qui se révélera plus tard être celui de Florence Ayafor, gardienne de son état à la prison centrale de Bamenda.

En effet, la dépouille a été découverte, privée de sa tête et de bon nombre de ses membres, qui ont par la suite été retrouvés dans certaines parties de la localité.
Un crime odieux qui a suscité de vives émotions dans la communauté camerounaise mais surtout auprès des responsables de l’Ong des droits de l’Homme en Afrique Centrale.
Dans une déclaration soussignée par sa directrice exécutive, Maximilienne Ngo Mbe, le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), revendique que le parlement mette déjà mettre sur pied une commission pour entendre les ministres Atanga Nji de l’Administration et son collègue Beti Assomo de la défense, ceci au sujet des assassinats dans les régions du Nord-Ouest et Sud-ouest. 

Nous vous proposons de lire en l'intégralité de la sortie du Redhac : 

Affaire Florence AYAFOR LA MEMOIRE COURTE

Lorsque que la 1e gendarme femme enceinte a été décapitée au NOSO, lorsque un jeune séminariste de l'église catholique a été assassiné, le REDHAC avait clairement demandé au gouvernement de ne pas minimiser la crise sociopolitique dans ces régions, ensuite l'avait appelé à prendre les mesures adéquates pour empêcher les griots intégraux à attiser la situation et lui avait recommandé d'accepter qu'une mission indépendante internationale d'établissement des faits composée de la CADHP, des Nations Unies et de la société civile séjourne dans ces 2 régions pour besoin d'efficacité dans la recherche des solutions. Comme toujours, rien n'a été réellement fait.

LES FEMMES ET LES JEUNES FILLES:

Victimes premières . Vous remarquerez que Florence a été décapitée pendant la tenue des travaux du TRÈS GRAND DIALOGUE NATONAL. Vous remarquerez qu'à ce dialogue là, on a pas vu 5 femmes prendre la parole pour exprimer ce qu'elles ressentaient, encore moins les jeunes filles violées, déplacées et contraintes à la prostitution. OH NON! TOUS CES HOMMES DANS LEUR COSTUMES 3 PIÈCES ACHETÉS POUR LA CIRCONSTANCE DANS LE PRÊT À PORTER DONT JE TAIS LE NOM SE SONT ARROGÉS DE TOUTES LES PRÉROGATIVES, de la convocation du dialogue, au reportage des travaux en passant par la présidence des commissions et les discours d'ouverture et clôture. Ils viennent aujourd'hui verser les larmes de crocodiles en nous faisant les leçons. IRRECEVABLE! Pour l'attitude des femmes présentes à ce dialogue, un autre post sera fait. PASSONS! JUSTICE POUR FLORENCE; c'est une femme de trop qui a subi ces atrocités comme on sait le faire lors des conflits ou des guerres. Ce genre de pratiques malsaines, lâches et barbares concourent souvent à humilier les femmes, à les traumatiser afin qu'elles se taisent à jamais. Ce sont des techniques bien connues,

LA MISSION INDÉPENDANTE INTERNATIONALE D'ÉTABLISSEMENT DES FAITS:

Le gouvernement doit impérativement laisser cette Commission venir dans notre pays pour qu'un rapport soit rendu public et que les Camerounaises et les Camerounais sachent qui joue quel rôle dans ces décapitations. Sinon, les boucs émissaires seront toujours arrêtés ou abattus, et les commanditaires trouveront d'autres exécutants pour faire le boulot. Il y va de la redevabilité des actions du gouvernement du Cameroun vis-à-vis des citoyens qui ont le droit d'être protéger. C'est comme cela qu'on pourra rendre de la belle manière justice à Florence et à tous les autres.

LE PARLEMENT : Dans un pays où séparation des pouvoirs est réellement effective, le parlement allait déjà se saisir de ces assassinats et mettre en place une Commission pour entendre, les ministres en charge du dossier de NOSO ( Ministres de l'AT, M. M. Atanga Nji, de la défense M. Beti Assomo). Mais bon, on y est pas encore même si on ne désespère pas.

L'URGENCE DE LA MISE EN PLACE D'UNE COMMISSION VÉRITÉ JUSTICE et RÉCONCILIATION:

Ce n'est pas un jeu la situation que traverse notre pays, pour panser les plaies déjà très béantes pour une paix durable qui est un préalable pour un développement durable, on est bel bien obligé de passer par là.

 

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