Les meilleurs et les pires aliments contre les ballonnements

Les ballonnements peuvent être douloureux et très inconfortables au quotidien. Spasmes, gargouillis, flatulences, crampes... Nous les ressentons de différentes manières, leurs causes sont nombreuses, mais il existe quelques astuces simples pour s'en débarrasser.

Les gaz présents dans le ventre sont issus de l'air ingéré lors de la déglutition, de l'air contenu dans les aliments et de la fermentation de la nourriture lors de la digestion. Cette fermentation crée de l'hydrogène et du gaz carbonique, sources des ballonnements.

D'abord quels sont les aliments à éviter en cas de ballonnement ?

Certains aliments, par leur composition ou leur mode de préparation, favorisent les gaz ou ralentissent la vidange gastrique.

Les aliments trop gras (fritures, viandes en sauce, charcuteries...) ralentissent la digestion et favorisent les gaz. Préférer les cuissons douces et saines (vapeur, papillote...).

Le lait : en raison du lactose, un sucre délicat à digérer quand l’organisme ne produit pas assez de lactase, une enzyme indispensable à sa digestion. Il existe des laits “à teneur réduite en lactose”.

Les bonbons et les chewing-gums “sans sucre” qui contiennent des polyols, des sucres de synthèse (sorbitol, mannitol...) qui fermentent. En outre, mâcher un chewing-gum fait avaler de l’air.

Certains légumes, tels le chou, le chou-fleur, l’artichaut, fermentent dans l’intestin. Il ne faut pas en abuser en cas de sensibilité. Pour bénéficier de leurs bienfaits, on peut les cuire en deux fois en changeant l’eau de cuisson.

Les légumineuses (pois chiches...) et les céréales complètes (riz, pain...) : leurs fibres insolubles sont bénéfiques pour le transit, mais consommées en excès, elles peuvent être mal tolérées. Il faut les intégrer peu à peu. 


Ensuite quels aliments favoriser ?

Parmi les légumes : les légumes tendres et “jeunes” ont des fibres plus digestes, tels les jeunes pousses de salade ou d’épinards. La peau des légumes et les pépins/grains doivent, si possible, être éliminés (tomate, concombre, courgette...) et une cuisson douce avec peu de matière grasse convient mieux.

Parmi les fruits : les choisir mûrs (banane, poire...) ; en version crue en début de repas et cuite à la fin. Exemples : pamplemousse en entrée ; poire pochée en dessert. Optez pour le fruit frais (cru) en dehors des repas si vous le digérez mieux (pomme, clémentine...).
 
Parmi les viandes et équivalents : choisir les morceaux de viande parmi les moins gras et tendres (poulet, jambon cuit...). Ne pas les cuisiner, comme les poissons et les œufs, avec trop de matière grasse.

Parmi les produits laitiers : laits fermentés types yaourts, kéfir... contiennent des “bonnes bactéries” utiles pour la digestion et l’assimilation des nutriments. Celles-ci luttent aussi contre le développement des bactéries responsables des troubles du transit intestinal. Les fromages à pâte cuite (comté, emmental...) quasiment dépourvus de lactose, se digèrent mieux.

Parmi les féculents : pain, pâtes, riz, pommes de terre... Pas d’excès en quantité ! Alternez ceux avec gluten (pain, pâtes...) et ceux sans (sarrasin, quinoa...).
Certaines plantes peuvent aussi être consommées sous forme de tisanes digestives : thym, mélisse, menthe, romarin, anis vert, badiane, fenouil...

Commentaires